The Absence URD

The Absence URD

15 years flew and our absence came back ; a true friendship that time can’t erase, our blurred memories and silence that even love couldn’t veil. It shaped the moment, two guys with a kid pondering on life, for those sounds and words not to be left in the void ( Keats or Yeats ? ) But us with a smile to the world. Notes on a telephone, stories of our past to be told but only under a red dawn when you’re alone facing the day to live. The wrinkles of time has scared our music more violent melancholic tragic situationistic….this « ic »….anyway. The truth is we hope they are still hearts to smile to our games and the rolling shades we burn just to see the pristine moments you want to put in repeat. A shoegaze narcissic glare of three guys who remember Yo la tengo, Adorable, James and so many other bands ; a Diên Welsch with the Nibelungen hero screaming chords and hoping to hear an encore.
Everybody shapes the movie they want to see under a red dawn.

Quinze ans se sont passés depuis la dernière apparition de The Absence, à l’automne 2021 Gary Lawrence Soubrier et Siegfried Chevignon se retrouvent; l’amitié n’avait pas disparu malgré cette si longue absence, chacun espérant secrètement retrouver la magie des compositions communes passées. Quelques démos envoyées par mail, quelques mélodies chantées au téléphone, quelques anecdotes sur ces 15 ans loin de l’autre, l’album Under Red Dawn est né sans mot dire.
Prévu pour Juin 2022, s’il reprend les recettes qui avaient suscitées les nombreux éloges de la presse musicale française des années 2000 par le côté pop-anglaise soignée, leur musique est devenue plus violente empreinte de fragilité et de mélancolie, comme si Morrissey s’accouplait à My Bloody Valentine.
Le recrutement d’un bassiste, Romain Guillet, apporte plus d’assise aux morceaux pour maintenir de la cohérence aux dérapages des guitares et des envolées lyriques du chant qui n’a pas peur de se briser, de franchir les limites autrefois contournées. Garder le côté brut des prises, ne plus rechercher la perfection froide de leurs premières productions, comme des chasseurs de papillons, attraper l’émotion et l’épingler dans le cadre que sera le prochain album 8 titres. Les trois membres, d’une ville l’autre (Lyon, Paris, Angoulême), partagent cet amour des sonorités qui apparurent à l’aube des années 90 (Pixies, Sonic Youth, Adorable, Ride, Yo La Tengo) mais aussi plus loin dans leurs enfances la découverte des Smiths, Joy Division, New Order, James, etc.
Rien de très français finalement dans cette histoire, logique pour un Gallois et un ex-expatrié américain qui ont grandi dans la diagonale du vide.
Un leitmotiv s’impose depuis leur premier cinq titres, l’influence des bandes-originales de cinéma, faire des albums suscitant l’image et la tragédie, s’imaginant peutêtre les héros d’un film de John Cassavetes… mais Under Red Dawn n’est plus la BO d’un film imaginaire, c’est l’histoire d’une amitié vieille de 30 ans, une vieille boîte à chaussures contenant les polaroids de leur adolescence où ils jouaient maladroitement en première partie de groupes comme Girls Against Boys ou Baby Chaos.
Under Red Dawn est donc ce nouveau film qui se passe à New-York dans les années 90 du côté de Red Hook, l’endroit où l’aube éclaire Manhattan en oubliant les habitants et les travailleurs de la jetée. Huit titres benzodiazépines pour parcourir les rues d’une vie pleine d’épines, de destins croisés, de départs et d’arrivées. Se retrouver seul à Grand Central et s’étourdir des destinations que l’on ne sait, que l’on ne peut prendre.
Pristine, présentée comme le teaser de cet album, un titre réinventé au fil des albums de The Absence est le fil rouge du groupe, cette troisième version a en elle même l’évolution du groupe, colère, violence et fragilité.

Under Red Dawn

Under Red Dawn The Absence URD
Under Red Dawn The Absence URD

Ronin Broken Blade The Absence Under Red Dawn

Ronin Broken Blade - The Absence - 2022
Album Under Red Dawn
Vocal : Gary Lawrence Soubrier
Bass : Romain Guillet
CZ-101 : Siegfried Chevignon
Copyright ©The Absence URD 2022
Graphism Johnathan Kell
Shoegaze, Dream ...
Pop & Nugaze
https://www.facebook.com/theabsenceunderreddawn
[+] Show More

Movie Tones

album-art

The Absence URD

Eponym 2004

album-art

Echoes from the past

Movie Tones, voici l’un des albums de 2007 au sujet duquel les très bons échos vont sans aucun doute fortement s’amplifier durant l’année 2008. Derrière une pochette qui ne laisse rien transparaître du groupe et de ses origines, si ce n’est duquel un probable goût pour une ligne musicale plutôt sobre, se cache un duo franco-anglais dont la rencontre s’est faite à Nevers.
Après avoir partagé l’affiche de plusieurs festivals à la fin des années 90 au sein du groupe Neverland, en compagnie de têtes d’affiches telles que Girls Against Boys ou de Baby Chaos (diantre ! Je n’avais plus entendu ce nom depuis une éternité), Gary Lawrence Soubrier et Siegfried Chevignon décident de prendre une nouvelle route, c’est ainsi qu’Absence voit le jour durant l’été 2003 à Lyon.
Une fois encore c’est du côté de Lyon que on trouve cette authenticité so British recherchée par tant de groupes locaux. Après les Suki Brownies qui, dans un registre résolument plus Britpop, sont enfin sur le point de rencontrer un succès à la hauteur de leur talent, Absence est sans aucun doute en lice pour devenir une des nouvelles sensations indépendantes de l’année.
Il y a beaucoup de (bonnes) choses dans ce Movie Tones qui a mis trois ans à voir jour entre sa démo initiale et sa version définitive. Les références sont nombreuses et inévitables, leur musique évoque beaucoup les grands noms de La Pop anglaise, le chant de Gary y étant pour beaucoup. Sous une atmosphère souvent éthérée s’impose une voix étrangement voisine de Morissey et des Smiths de Tom Smith (Editor, sur Veins et «The End Of Intellectual”, et surtout de Murray Lightburn, le chanteur de l’excellent groupe canadien The Dears (notamment sur “Urban Shape, “The End Of Intellectual et ‘Disconnection). Pourtant, bien loin d’être une simple resucée de ses idoles, Absence délivre ici un premier album autoproduit à l’atmosphère aussi envoûtante que posée, n’hésitant pas à jongler avec réussite sur 20 années de musique anglo-saxonne.
Les titres de Movie Tones évoquent ainsi New Wave des années 80 { Disconnection et son introduction qui nous fait beaucoup penser à Forest de The Cure { Seventeen Seconds – 1980) ainsi que d’autres très à la ligne de basse et aux nappes de clavier ultra présents (Soft Motion notamment) : le ‘Shoegaze’ et l’Indie Rock des années 90 (Trauma, cousin lointain des complaintes bourrées de distorsion de Ride); une touche d’électronique {The Gift) et enfin un aspect Pop ultra présent qui rend l’ensemble très accessible, D’où notre comparaison à The Dears lorsque Gary prend des intonations étrangement voisines du chant de crooner de Murray Lightburn c’est un compliment… Children of The Dears, here we come!

Titres conseillés: Pristine, Urban Shape, Disconnection, Trauma, The End Of Intellectuals, Behind The Mirror.

Starsareunderground

MagicRPM - The Absence

Homeboy. C’est peut-être parce que, comme ils l’avouent eux-mêmes, «chacun atterrit un peu par hasard». C’est peut-être parce que de Nevers à Neverland, l’horizon toujours se dérobe et le cadre reste d’une transparence neutre.
En revanche, ce qui existe à l’intérieur de ce cadre, vivant et vibrant, semble se nourrir d’une force interne, apparue en négatif sur la pelloche, concentrée par la passivité du décor. Des années après Nevers, quand ils se sont à nouveau croisés à Lyon, Gary Lawrence Soubrier et Siegfried Chevignon ont choisi de nommer leur duo THE ABSENCE. La voix de Gary, troublante, résonne dans les mélodies caressantes et inspirées, le déluge des guitares réverb – tout le talent pop à l’accent délibérément 90’s. L’espace de quelques secondes, on a d’ailleurs cru voir surgir, du coin de l’œil, le spectre d’Adorable et de son Homeboy (1992). Imperturbable, The Absence livre avec Pristine, Behind The Miror ou Trauma couchés sur ces cinq titres intemporels, une nostalgie à couper couteau, doublée d’une présence lumineuse – cette retenue particulière, richesse intérieure, qui crève l’écran.

Par Marie Daubert
Magic RPM Mars 2005 N°:88

Il suffit parfois d’une démo cinq titres arrivée au hasard. Et soudain tout s’éclaire. Nous ne savions rien de The Absence, nous voilà bouleversés par quelques minutes de pop, aux résonnances New-Wave, à la sensibilité très anglaise, et aux mélodies lumineuses.
«Gary et moi (Siegfried) nous nous connaissons depuis 12 ans et avons fait nos armes ensembles dans différents groupes rock de la scène neversoise. Il y a un an, nous nous sommes retrouvés et avons lancés le projet The Absence à Lyon, en duo. Le principe fondateur est simple : faire de bons morceaux courts et simples, en écartant toute forme de conceptualisation musicale. Je crois que l’on compose d’abord pour l’imaginaire et non pour une quelconque réflexion. L’impression est que c’est un peu décousu mais bon on se ballade juste dans un univers pop qui nous est commun avec beaucoup de désinvolture. « Entre Echo And The Bunnymen, House of Love et The Stills, un groupe avec lequel il va falloir compter.
Par Emmanuel Guinot
Versus Magazine n°:1 Mars 2005

Versus-magazine-N1

Printemps 2005, une démo échouée sur le bureau, le visuel d’une chambre vide interpelle.
Et là le choc procuré par “Pristine”. Son nom rime avec un vieux souvenir, “Christine”, grand épanchement obsessionnel de Guy Chadwick, tenancier d’House of Love. Et la flamme se prolonge. Dès lors, The Absence ne nous a plus quittés. Deux années de gestation plus tard, le premier album de The Absence, duo activé par Gary Lawrence Soubrier (la voix d’Immune) et Siegfried Chevignon (sorcier du Casio CZ-101), éclôt enfin. Aux balades sophistiquées d’Immune, The Absence préfère les sentiments exacerbés, les grandes courses éperdues, ascendant James période Eno. Plus près de nous, Arcade Fire qui serait plus porté sur les claviers. Le fouet des guitares shoegazing qui vient troubler les nappes synthétiques rêveuses. Beaucoup se sont cassé les dents sur ce rock lyrique, mais The Absence a une telle présence… Gary Soubrier, l’une des voix les plus expressives et éloquentes entendues dans le giron du rock alternatif français, a trouvé en la personne de Siegfried Chevignon un précieux allié, son solide harnais qui le retient lors des grands sauts éperdus. Vu d’en bas, le numéro d’équilibriste file des frissons. En témoignent les spectaculaires “Waiting Room”, “Behind The Mirror”, “Sidewalk Lovers”… Lorsque l’adrénaline redescend, The Absence laisse entrevoir une face plus sombre qui mériterait d’être approfondie : “The Gift” et ses claviers minimalistes et étouffants. Et puis cette version 2.00 de “Pristine” qui n’a pas perdu de sa superbe. Belle éclaircie.
Paul Ramone – Pinkushion

Ce qui n’aurait pu être qu’une banale démo d’un jeune groupe français se pose rapidement telle une véritable révélation.
MELODICK
Enfin tout est bon dans ce disque, et c’est si rare dans la grande famille des disques auto produits qu’il faut vraiment le souligner.
LIABILITY
Chaque pièce s’assemble comme un puzzle et on regrette d’être déjà à la fin du cd.
REAKTIV ZONE
Pristine démarre et déjà on sent une douce folie s’emparer de nous, une voix charismatique et envoûtante, un univers musical qui sonne comme une rencontre entre le meilleur de la pop et du post rock, une production parfaite, The Absence marque un grand coup.
ALTERNATIFS
Gary Lawrence Soubrier et son comparse Siegfried Chevignon proposent des compositions dignes des plus belles signatures du mythique label Sarah Records.
FOUTRAQUE
Chacun à leur manière très différente, ces cinq titres réunis ici semblent continuer une histoire que l’on croyait oubliée, disparue avec les héros du rock indépendant, qui pourtant nous hante.
POPINGAYS
L’écoute de cette généreuse démo 5 titres nous à perturbé, ces chansons sont d’une habileté singulière ”Pristine” draine un souffle épique dans la veine de Tomorrow” de James, dominé par un chant qui nous transperce de part en part. Des popsongs tragiques où une guitare Telecaster pourfendeuse s’élance sur des décors synthétiques en 16/9.
PINKUSHION

Un Anglais et un Français qui se sont rencontrés dans un ville abandonnée appelée Nevers et rapidement rebaptisé Neverland, ils font ensemble une musique incroyablement belle sous le nom de THE ABSENCE, quoique, peut-être faudrait-il mieux l’écrire, car ils ont disparu…
Ce qu’ils ont laissé derrière eux, cependant, c’est un album intitulé «Movie Tones, qui est encore s’acheter sur les plates-formes numériques.
Il contient des chansons que l’on pourrait qualifier d’Ennio-Morriconañte, en version d’ADORABLE d’autant plus que la voix ressemble beaucoup à celle de Pete Fij.
La grande chanson «Pirstine» se démarque sur l’album comme une chanson pop sans faille et chatoyante.
L’absence de nouvelles chansons de THE ABSENCE manque à Zlich, où êtes-vous passé ?
Sublime-music.blogspot

X